Questions sans réponses
À Grand-Couronne, en Seine-Maritime, tout près de Rouen, un feu s’est déclaré le 16 janvier vers 16 h 30 dans une cellule d'entrepôt d'environ 6 000 m2 loué par Bolloré Logistics. A l’intérieur, se trouvaient 12 250 batteries ou éléments de batteries selon les chiffres, qualifiées comme étant au lithium.
Le feu s’est étendu à deux parties voisines du même entrepôt, louées par deux autres entreprises. L’une contenait des textiles et des palettes ; l’autre, plus de 70 000 pneus pour la société Distri Cash.
Le feu a détruit les bâtiments en quelques heures malgré l’intervention de 137 sapeurs-pompiers. L'incendie n'a pas fait de victime. Son origine est indéterminée et peut provenir d’un facteur accidentel autre qu’une batterie.
A 23h30, l'incendie était circonscrit" sur ces zones, a déclaré le préfet de Seine-Maritime ce qui signifie qu’il était localisé et confiné sans risque de progression.
Un peu plus de vingt-quatre heures après le début de l’incendie, la situation était annoncée sous contrôle par les hommes du SDIS de Seine-Maritime : « Les deux cellules touchées par les flammes se sont effondrées, diminuant l'intensité de l'incendie".
Lithium ou LMP, des questions
A ce jour, les questions portent sur :
- le nombre et la répartition des batteries (lithium ou lithium metal polymères),
- leur nature (automobiles, PL ou autres),
- leur état (neuves, occasion ou HS),
- leur durée de stockage et les intentions de recyclage,
- leur devenir aujourd’hui.
Le quotidien Paris Normandie avait donné un élément de réponse venant de la préfecture dans son édition du 23 janvier: « Les fiches de données de sécurité associées, fournies dès le début de l’intervention, ont confirmé la nature des batteries en question, de technologie LMP ».
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