Artemis Hatzi-Hull a développé les choix qui présideront à la réécriture de la directive.
La nouvelle directive, on en parle depuis des années. Force est de reconnaître que le texte commence à dater et mérite des rajeunissements. Depuis sa rédaction en 2000, rien n'a été réellement réactualisé et beaucoup a changé : véhicules, techniques (utilisation des plastiques et électronique), avec en bout de viseur la révolution électrique et les batteries qui annoncent un challenge nouveau. Si la directive européenne a permis des progrès en terme de baisse substances dangereuses (plomb, mercure, cadmium, chrome exhavalent), de recyclage métallique, de baisse des véhicules abandonnés, d'harmonisation technique et de réduction des filières sauvages, il reste à faire.
En charge de la partie ELV (End of life vehicles = VHU), Artemis Hatzi-Hull a listé les lacunes lors du congrès IARC à Genève: fichiers des immatriculations incomplets (45 millions de véhicules inconnus), impact trop faibles sur l'éco conception et l'utilisation de matières recyclées.
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